La CEC participe au Sommet social tripartite
La CEC European Managers a participé au Sommet social tripartite, qui portait sur le Brexit, entre autres.
Le Sommet social tripartite est le principal rendez-vous pour les partenaires sociaux européens: deux fois par an, à la veille du Conseil européen, les respresentants des organisations partenaires sociales sont invités par les institutions européennes pour un échange de vues sur les questions économiques et sociales les plus urgentes. La CEC European Managers participe au Sommet dans le cadre du Comité de Liaison, en partenariat avec Eurocadres. La réunion s’est déroulée le 19 octobre au Justus Lipsius, le siège du Conseil européen, sous la direction de Jean-Claude Juncker, Président de la Commission européeenne, Donald Tusk, Président du Conseil européen, et de Robert Fico, premier ministre de la Slovaquie, en coopération avec les représentants des gouvernments des pays qui auront la présidence de l’Union (l’Estonie et Malte).
Les débats se sont déroulé autour d’une discussion générale sur les consequences du Brexit et le l’avenir de l’Union, ainsi que sur trois thèmes spécifiques, abordés dans le cadre d’une discussion modérée: une analyse des défis dans le cadre de l’examen annuel de la croissance pour 2017, la contribution des partenaires sociaux dans l’application de la Nouvelle stratégie pour les compétences en Europe et finalement l’intégration socio-économique des migrants.
La CEC European Managers était représentée par son Secrétaire général, Luigi Caprioglio. Dans son discours, M. Caprioglio a rapidement passé en révue les traits de base de la situation socio-économique actuelle, caracterisée par une reprise économique très faible et une augmentation des disparités parmi les pays d’Europe, et a souligné que l’Union européenne doit s’attaquer à soutenir la croissance et renforcer la confiance des citoyens dans la capacité des institutions européennes à donner des résultats concrets. En conclusion, M. Caprioglio a mis en évidence la specificité des cadres en tant que “batisseurs de ponts” entre les travailleurs et le patronat, ce qui leur confère une meilleure capacité à comprendre les éxigences des deux côtés de l’industrie et à faciliter le dialogue. Une capacité que les cadres sont prêts à mettre au service des authorités publiques et de la collectivité.