Nouvelles des membres 103
Veuillez trouver les nouvelles des membres de la newsletter 103 ci-dessous:
CCP – Espagne
Un syndicat de l’aéronautique rejoint la CCP
Le CCP continue de croître. L’entrée du syndicat indépendant des professionnels dans l’industrie aéronautique (SIPA), avec ses quelques 1100 affiliés dans le groupe Airbus, positionne la CCP en tant que leader des syndicats indépendants dans le secteur manufacturier.
Avec la création de sa fédération aéronautique et aérospatiale, dont le leadership est assuré par la SIPA, la CCP renforce son profil de syndicat indépendant, structuré de manière horizontale.
CIDA – Italy
La stabilité de l’état providence dépend de la viabilité financière.
Le 18 septembre, le « cinquième sondage sur la déclaration d’impôts sur les revenus », élaborée avec le soutien de la CIDA, a été présentée au Conseil national de l’économie et du travail (CNEL) à Rome. La réunion s’est déroulée en présence du Président de la CIDA, Giorgio Ambrogioni, et de plusieurs experts économiques et politiques. Cela a permi de montrer effectivement de quelle manière les catégories représentées par la CIDA contribuent aux recettes fiscales. En outre, le sondage montre qu’une veille régulière des recettes et dépenses de l’état est nécessaire pour s’assurer du financement de la cohésion sociale et de la couverture sociale des plus faibles.
Cet événement revêt une importance particulière en Italie en cette période où les débats sur les impôts s’intensifient et où les propositions du gouvernement pourraient avoir un impact négatif sur les dépenses publiques. Aujourd’hui, la CIDA se mobilise contre les initiatives punitives sur les pensions qui pourraient, par leurs effets rétroactifs, porter atteinte à la certitude légale dans le pays.
EASE/ACEO – Greece
Événement d’été
C’est dans les paysages magnifiques du lac Vouliagmeni que l’association des PDG (ACEO en anglais, EASE en grecque) a organisé son événement de l’été en juillet. Pendant la soirée, plus de 120 membres et partenaires ont pu apprécier la splendide vue sur le lac aux sons du groupe Vanila Swing, tout en savourant de délicieuses préparations et différents cocktails. Les participants ont eu ainsi l’opportunité de mieux se connaitre, d’en apprendre davantage sur les activités et les événements à venir de l’ACEO et d’échanger leurs points de vue dans un cadre chaleureux et décontracté. La fin de soirée dans cette ambiance merveilleuse marquait le début des vacances d’été avant la rentrée productive de l’automne.
SAM – Serbia
Plus de 200 dirigeants politiques et d’entreprise du sud-est de l’Europe se réunissent à Belgrade
Après sept années d’intervalle, la Serbie accueillera de nouveau le sommet SUMMIT100, qui réunit les leaders régionaux du Sud-Est de l’Europe du secteur privé, ainsi que les hauts fonctionnaires. Le thème central du sommet sera la transformation numérique : comment utiliser la quatrième révolution industrielle comme accélérateur, et comment faire ainsi un saut quantique pour développer une région mondialement compétitive ?
Le SUMMIT100 est le premier et seul événement en son genre dans la région, conçu comme plateforme pour créer de nouvelles connections économiques et pour accueillir les contributions concrètes des dirigeants économiques afin de faire avancer la coopération et compétitivité économique de la région.
L’Association des managers serbes et l’Association des managers de la Slovénie, tous les deux membres de la CEC, comptent parmi les initiateurs du SUMMIT100.
SNQTB – Portugal
Séparer le bon grain de l’ivraie – par le Président de la SNQTB, Paulo Gonçalves Marcos (version courte)
L’approbation des amendements au code de travail de juin dernier, qui est le résultat d’un accord des partenaires sociaux, a attiré une attention considérable. Cet accord est le fruit de négociations auxquelles plusieurs partenaires sociaux pourtant concernés n’ont pas participé : les syndicats indépendants et les employeurs de secteurs aussi pertinents que ceux de l’immobilier, du commerce et de ses nouveaux types ou des technologies de l’information.
En ce qui concerne le contenu, les amendements au code du travail ont omis de répondre à plusieurs questions centrales. Avant tout, de répondre à la question de comment il est possible que le Portugal soit une destination préférentielle pour les étrangers, tels que les européens à la retraite, alors que le pays est défavorable aux personnes qui y travaillent.
L’accord ne répond pas aux préoccupations des entrepreneurs, étant donné que, pour eux, la stabilité fiscale et réglementaire, ainsi que les coûts d’énergie et de transport sont plus importants que de réduire les coûts du travail. En outre, le nouveau code n’arrive pas à rétablir le consensus social miné par des finances publiques incontrôlées et par la tutelle de la troïka établie par la suite. La réduction des indemnités de départ et l’introduction de la caducité pour les conventions collectives de travail ne sont que deux exemples de politiques qui ont conduit à l’appauvrissement de la classe moyenne.
En conséquence, les salaires ont presque atteint les niveaux du tiers-monde et la sécurité sociale est devenue une version perverse de la flexicurité nordique : l’hyper-flexibilité sans sécurité. On peut également se demander pourquoi les impôts sur le capital n’ont pas augmenté par rapport à ceux du travail et pourquoi les actifs incorporels ne sont pas du tout taxés au Portugal. Enfin, l’accord ne permet pas de répondre aux nouveaux défis posés par la réconciliation entre vie privée et professionnelle, ni à ceux posés par la digitalisation.