Nous étions avec Paris, nous sommes maintenant avec Bruxelles
Quatre mois après les attentats de Paris, c’est maintenant Bruxelles qui est touchée par la folie criminelle du terrorisme.
Nous « étions avec Paris » et nous sommes maintenant
avec Bruxelles et avec l’Europe. Mais ce n’est pas tout:
nous devrons commencer à lutter intelligemment pour
défendre notre société ouverte.
Quatre mois après les attentats de Paris, c’est maintenant Bruxelles qui est
touchée par la folie criminelle du terrorisme.
« Notre bureau à Bruxelles se trouve juste au-dessus de la station du métro Maelbeek. Notre
organisation a eu énormément de chance de ne pas être dévastée par les attentats de mardi
matin », a dit Ludger Ramme, Président de la CEC European Managers. « Mais notre
douleur et notre consternation n’en sont pas pour autant moins fortes : Bruxelles est notre
deuxième maison, le cœur et le cerveau de cet édifice si précieux pour nous, notre Union
européenne commune. De la même façon que pour Paris l’année dernière, nous souffrons
comme si ces attaques barbares avaient eu lieu dans nos villes, et nous nous sentons tous
unis par un profond chagrin pour les victimes, pour leurs familles et amis.
Des sentiments de rage et de colère grandissent en nous, mais nous devons réussir à les
vaincre et écouter notre rationalité. La peur demeura et nous conduira à rester vigilants.
Maintenant est arrivée l’heure du rassemblement autour d’actes concrets. Maintenant, nous
devons aller à Molenbeek, Schaerbeek et dans tous les autres quartiers de nos villes pour
démanteler ces sociétés « parallèles », en apportant l’espoir, l’éducation et de meilleures
opportunités aux personnes qui y vivent, ces mêmes personnes que nous avons trop
longtemps négligées. Maintenant, c’est le temps de ne plus confier l’intégration des migrants
à des politiciens faibles qui ont fermé leurs yeux pour des raisons électorales, en permettant
que tout cela se produise et que des zones entières de nos villes deviennent sans aucun
contrôle. Nous nous devons d’être honnêtes avec nous-mêmes : nous sommes tous
responsables, et nous devons tous nous engager pour défendre notre liberté et notre style
de vie. Ce qui nous attend est probablement le plus grand effort collectif qui n’ait jamais été
demandé à nos sociétés modernes.